Publié dans Interviews

Interview avec Lidia Spolaor

Bonjour à tous et toutes,

On se retrouve aujourd’hui avec un genre d’article que je ne vous avais pas proposé depuis un moment. C’est le moment de vous faire découvrir une auteure que j’ai rencontré à la Chasse aux livres de Namur, organisé par couler comme l’ancre. Elle écrit a un « Les naufragés du temps » que l’auteure belge Lidia Spolaor a eu la gentillesse de me dédicacer.
Vous pouvez la retrouver prochainement au Salon du livre de Wallonie, à Mons.

Belle Découverte !

Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours (études, métier, …) ?

Je m’appelle Lidia, j’ai 31 ans. Je me décrirai comme étant une rêveuse inconditionnelle, mais qui garde pied avec la réalité quand nécessaire. La littérature et le cinéma sont mes plus grandes passions depuis l’enfance. Mes parents possédant une imprimerie, j’ai toujours baigné dans l’univers de l’encre et du papier. Lors de mes études, effectuer un choix lié au secteur de l’imprimerie m’est apparu comme une évidence. C’est donc vers l’infographie que je me suis naturellement dirigée. J’ai obtenu mon diplôme avec qualification et ensuite je suis entrée dans l’entreprise familiale en tant que graphiste. J’occupe ce poste depuis maintenant dix ans et, cette fonction m’a, entre autres, permis de créer la couverture de mon premier roman, avec l’accord de mon éditrice bien entendu.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire et où puises-tu ton inspiration ? Quelle est ta relation à l’écriture? Est-ce que tu vis de l’écriture? 

L’envie d’écrire m’est venue en terminant mes études. J’ai été encouragée par ma professeure de Français qui avait eu l’occasion de découvrir ma plume en cours d’année. J’ai toujours été très inspirée par la littérature et le cinéma de façon générale. Mais ma plus grande source d’inspiration, ce sont mes émotions. Sans elles, ma plume manquerait d’essence. C’était un bon début pour me lancer dans l’écriture, par passion. Seulement, avoir envie d’écrire un roman c’est une chose. Atteindre son but en est une autre. Il faut avant tout parvenir à désacraliser l’écriture ce qui n’est pas une mince affaire. J’avais tendance à me sous-estimer, à me décourager à mi-chemin. Le manque de confiance finissait toujours par l’emporter.

Peux-tu nous parler du style de ton roman? Comment l’as-tu abordé ? 

Mon roman est un ouvrage principalement fantastique. Il jongle entre détente et réflexion, entre mystère et thématiques importantes de la vie. J’avais envie d’écrire une histoire centrée sur les émotions, mais je souhaitais l’aborder de façon métaphorique. Disons que j’ai écrit un récit que j’aurai aimé lire et pour cela, j’ai utilisé les ingrédients qui me plaisaient le plus.

As-tu des auteurs ou maisons d’édition chouchou ? 

J’ai eu un coup de cœur il y a quelques années pour la plume de l’auteur espagnol Carlos Ruiz Zafon. Sa tétralogie « Le cimetière des livres oubliés » m’a fortement marquée, par son ambiance brumeuse et gothique, son contexte historique et ses nombreux hommages à la littérature classique.

Comment est née cette histoire ? Peux-tu nous la speecher ? 

Cette histoire est née au cours d’un atelier d’écriture où je me suis inscrite quatre ans plus tôt. Mon intention était dans un premier temps de débloquer certains mécanismes liés à la construction d’un ouvrage, mais surtout d’affronter mes doutes et d’augmenter la confiance en moi nécessaire pour aboutir à ce type de projet. Au fil des exercices donnés par l’animateur, un début de roman s’est construit autour d’une image qui me hantait depuis plusieurs années, celle d’un magasin dont les étagères regorgeaient de cœurs en tout genre.
C’est ainsi que s’est développée l’intrigue « Les naufragés du temps ». Le roman raconte l’histoire d’une jeune femme enlisée dans une relation stérile, dont la vie bascule le jour où elle découvre une ville fantôme nommée « Espérance », un lieu étroitement lié à ses propres émotions.

Couverture. Livre publié aux éditions poussières de lune

Quel est le personnage auquel tu t’identifies et pourquoi ? Quel est ton personnage préféré?

Le personnage auquel je m’identifie le plus est mon héroïne : Alie. Elle contient beaucoup de moi. Sa fragilité, sa passion pour la littérature, son empathie pour les autres et son aptitude à faire passer besoin ses propres besoins en dernier. Mais le personnage que je préfère est celui de Jacob, le gardien du refuge des cœurs perdus, une boutique singulière située au centre de la ville fantôme découverte par Alie. C’est un homme empreint de sagesse qui a la parole et le silence juste. Il passe son temps à soigner les cœurs de sa boutique, il tente de guérir les blessures des autres quand lui n’a sans doute pas encore apprivoisé les siennes. En tout cas, pas totalement.

Quels sont tes sources d’inspiration autant au point de vue de l’histoire, que la mythologie que tu as créés ? 

Je m’inspire beaucoup de l’esthétique des films de Tim Burton ou Guillermo del Toro. Je suis fascinée par les univers sombres, le tragique et les films d’épouvante de manière générale. Tout ce qui fait appel à de fortes émotions. Pour ce qui est de la littérature, la plume de l’auteur Carlos Ruiz Zafon cité un peu plus haut a eu une grande influence sur moi.

Peux-tu nous parler de ta relation à l’édition? Ton parcours, comment as- tu découvert la ME dans laquelle tu es éditée ?  

J’ai découvert les éditions Poussière de Lune via une connaissance. J’ai eu l’occasion par la suite d’échanger avec un de leurs auteurs et de découvrir son œuvre qui m’a beaucoup plu. Quand j’ai eu terminé mon tapuscrit, j’ai décidé d’envoyer mon roman à quelques ME, principalement des petites structures. Je me disais qu’il y avait peu de chance pour qu’il soit accepté voir même lu dans les grandes maisons d’éditions, tant ils croulent sous les manuscrits. Sur les dix éditeurs que j’avais sélectionné, quatre m’ont répondu positivement.

Peux-tu nous parler de tes projets à venir? 

Je suis actuellement en train d’écrire le préquel de mon ouvrage « Les naufragés du temps ». L’intrigue se déroulera 50 ans auparavant et sera centrée sur les personnages secondaires du premier roman, dont Jacob, le gardien du refuge des cœurs perdus. J’y raconte entre autres le déclin de la ville d’Espérance qui, à l’époque, était tout un lieu tout à fait normal. Il y aura également des révélations supplémentaires sur un mystère qu’on pensait résolu. Les deux romans seront totalement indépendants, mais ils se complèteront l’un l’autre.

As-tu un petit mot pour conclure cette interview à nos lecteurs ? 

J’espère que cette interview vous a plus et que je vous ai donné l’envie de vous perdre dans
les brumes de la ville d’Espérance.

J’espère que cet entrevue t’a donné envie de découvrir Lidia et son univers fantastique. Tu peux la retrouver sur ces différents réseaux, notamment Instagram, au salon du livre de Wallonie en octobre 2022.

Tu peux également me suivre sur Instagram et découvrir Lidia et son univers autrement.

Ru

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Auteur :

Bibliothécaire - documentaliste en Belgique

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