Bonjour à tous et toutes, chers lecteurs et lectrices,
Aujourd’hui, je vous parle de la dernière dystopie coups de cœur que j’ai lu grâce au site simplement.pro. Guy-Roger Duvert m’avait déjà fait confiance durant cette année, j’avais chroniqué Backup par Guy-Roger Duvert et il m’avait accordé une interview. Maintenant, on va parlé de Virtual Revolution 2046 par Guy-Roger Duvert qui fait 311 pages et est paru ce 10 août dernier. (2020)
Quatrième de couverture
En 2046, les trois quarts de la population ont fui la réalité, passant leur temps connectés dans des mondes virtuels. Notre société n’est plus la même, désormais scindée entre trois catégories sociales : les Connectés, devenus de véritables junkies virtuels, les Vivants, ceux qui refusent cette technologie, et enfin les Hybrides, partageant leur temps entre virtuel et réel.
À Neo Paris, Nash Trenton, un Hybride ancien flic et désormais barbouze privée, reçoit comme mission d’enquêter sur des phénomènes en apparence surnaturels se produisant en ligne. Se pourrait-il qu’un Dieu existe dans la matrice? À New-York, Genna, jeune surdouée rejetant avec force les attraits de la réalité virtuelle, travaille pour Interpol et se retrouve sur une affaire curieuse de meurtres tous perpétrés par des Connectés. Enfin, à Tokyo, Rei, jeune junkie virtuelle, vit dans un ghetto avec son amie. Les deux sont heureuses, passant leur temps en ligne, jusqu’au jour où des hommes en noir et augmentés cybernétiquement kidnappent son amie et tentent de l’éliminer, elle. Complètement inadaptée à la vie réelle, elle va néanmoins se lancer sur la piste de son amie.
Un Hybride, une Vivante et une Connectée. Trois destins liés dans une société corrompue qui a su répondre aux problèmes d’hier en en créant de nouveaux…



Mon avis
Tout d’abord, je tiens à remercier Guy-Roger Duvert d’avoir renouvelé sa confiance en moi et mes chroniques. Concernant la quatrième de couverture, comment ne pas être attirée par un synopsis pareil. Je suis tombée sous le charme de cette dystopie.
Commençons par le genre : de la science-fiction d’anticipation, de la dystopie. Fermé les yeux et imaginé le monde dans 25 ans (26 à la date où j’écris cette chronique), imaginé un monde où le vie réelle est tellement difficile que la plupart des habitants, Les Connectés, ont décidé de vivre dans un monde virtuel. Le style d’écriture me plait. Il y a assez de descriptions pour facilement imaginer le monde dépeint sans lourdeur.
Les personnages et leur vies sont attachantes grâce à la profondeur de leur écriture, leur actions et réactions au fil de l’histoire. Nous sommes face à 3 sortes de personnages : les Connectés (des junkies virtuels), Les Vivants (ceux qui refusent la technologie) et les Hybrides qui partagent leur vie entre ces deux mondes. Trois personnages, trois histoires entrecroisées avec finesse. Je me sens proche de Nash Trenton, l’ancien flic que l’on commence par suivre, qui est un hybride.
L’auteur sème, égraine des références culturels actuels qui nous parlent mais aussi plus anciennes qui font échos au présent et à la vie des personnages.
Ce roman met en évidence l’influence du virtuel, de l’intelligence artificielle sur l’humain, sa manière de gérer sa relation au réelle, comment il vit sa vie par rapport à son environnement.
Si je vous ai donné envie de lire ce roman et que vous l’aimez. Sachez qu’un film « Virtual Revolution » est sorti en 2016 dans les cinémas. L’action se situe après les éléments de ce roman. Depuis l’adolescence, j’adore lire de la science-fiction car elle permet une réelle réflexion sur nos actions présentes. Guy-Roger Duvert fait maintenant partie des auteurs « Valeur sûr » en matière d’anticipation.
Je vous recommande ce roman et les écrits de cet auteur les yeux fermés! CE roman est dans ma PAL du Cold Winter Challenge dans le Menu , sous catégorie : Carol of the Bells