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Interview avec Lidia Spolaor

Bonjour à tous et toutes,

On se retrouve aujourd’hui avec un genre d’article que je ne vous avais pas proposé depuis un moment. C’est le moment de vous faire découvrir une auteure que j’ai rencontré à la Chasse aux livres de Namur, organisé par couler comme l’ancre. Elle écrit a un « Les naufragés du temps » que l’auteure belge Lidia Spolaor a eu la gentillesse de me dédicacer.
Vous pouvez la retrouver prochainement au Salon du livre de Wallonie, à Mons.

Belle Découverte !

Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours (études, métier, …) ?

Je m’appelle Lidia, j’ai 31 ans. Je me décrirai comme étant une rêveuse inconditionnelle, mais qui garde pied avec la réalité quand nécessaire. La littérature et le cinéma sont mes plus grandes passions depuis l’enfance. Mes parents possédant une imprimerie, j’ai toujours baigné dans l’univers de l’encre et du papier. Lors de mes études, effectuer un choix lié au secteur de l’imprimerie m’est apparu comme une évidence. C’est donc vers l’infographie que je me suis naturellement dirigée. J’ai obtenu mon diplôme avec qualification et ensuite je suis entrée dans l’entreprise familiale en tant que graphiste. J’occupe ce poste depuis maintenant dix ans et, cette fonction m’a, entre autres, permis de créer la couverture de mon premier roman, avec l’accord de mon éditrice bien entendu.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire et où puises-tu ton inspiration ? Quelle est ta relation à l’écriture? Est-ce que tu vis de l’écriture? 

L’envie d’écrire m’est venue en terminant mes études. J’ai été encouragée par ma professeure de Français qui avait eu l’occasion de découvrir ma plume en cours d’année. J’ai toujours été très inspirée par la littérature et le cinéma de façon générale. Mais ma plus grande source d’inspiration, ce sont mes émotions. Sans elles, ma plume manquerait d’essence. C’était un bon début pour me lancer dans l’écriture, par passion. Seulement, avoir envie d’écrire un roman c’est une chose. Atteindre son but en est une autre. Il faut avant tout parvenir à désacraliser l’écriture ce qui n’est pas une mince affaire. J’avais tendance à me sous-estimer, à me décourager à mi-chemin. Le manque de confiance finissait toujours par l’emporter.

Peux-tu nous parler du style de ton roman? Comment l’as-tu abordé ? 

Mon roman est un ouvrage principalement fantastique. Il jongle entre détente et réflexion, entre mystère et thématiques importantes de la vie. J’avais envie d’écrire une histoire centrée sur les émotions, mais je souhaitais l’aborder de façon métaphorique. Disons que j’ai écrit un récit que j’aurai aimé lire et pour cela, j’ai utilisé les ingrédients qui me plaisaient le plus.

As-tu des auteurs ou maisons d’édition chouchou ? 

J’ai eu un coup de cœur il y a quelques années pour la plume de l’auteur espagnol Carlos Ruiz Zafon. Sa tétralogie « Le cimetière des livres oubliés » m’a fortement marquée, par son ambiance brumeuse et gothique, son contexte historique et ses nombreux hommages à la littérature classique.

Comment est née cette histoire ? Peux-tu nous la speecher ? 

Cette histoire est née au cours d’un atelier d’écriture où je me suis inscrite quatre ans plus tôt. Mon intention était dans un premier temps de débloquer certains mécanismes liés à la construction d’un ouvrage, mais surtout d’affronter mes doutes et d’augmenter la confiance en moi nécessaire pour aboutir à ce type de projet. Au fil des exercices donnés par l’animateur, un début de roman s’est construit autour d’une image qui me hantait depuis plusieurs années, celle d’un magasin dont les étagères regorgeaient de cœurs en tout genre.
C’est ainsi que s’est développée l’intrigue « Les naufragés du temps ». Le roman raconte l’histoire d’une jeune femme enlisée dans une relation stérile, dont la vie bascule le jour où elle découvre une ville fantôme nommée « Espérance », un lieu étroitement lié à ses propres émotions.

Couverture. Livre publié aux éditions poussières de lune

Quel est le personnage auquel tu t’identifies et pourquoi ? Quel est ton personnage préféré?

Le personnage auquel je m’identifie le plus est mon héroïne : Alie. Elle contient beaucoup de moi. Sa fragilité, sa passion pour la littérature, son empathie pour les autres et son aptitude à faire passer besoin ses propres besoins en dernier. Mais le personnage que je préfère est celui de Jacob, le gardien du refuge des cœurs perdus, une boutique singulière située au centre de la ville fantôme découverte par Alie. C’est un homme empreint de sagesse qui a la parole et le silence juste. Il passe son temps à soigner les cœurs de sa boutique, il tente de guérir les blessures des autres quand lui n’a sans doute pas encore apprivoisé les siennes. En tout cas, pas totalement.

Quels sont tes sources d’inspiration autant au point de vue de l’histoire, que la mythologie que tu as créés ? 

Je m’inspire beaucoup de l’esthétique des films de Tim Burton ou Guillermo del Toro. Je suis fascinée par les univers sombres, le tragique et les films d’épouvante de manière générale. Tout ce qui fait appel à de fortes émotions. Pour ce qui est de la littérature, la plume de l’auteur Carlos Ruiz Zafon cité un peu plus haut a eu une grande influence sur moi.

Peux-tu nous parler de ta relation à l’édition? Ton parcours, comment as- tu découvert la ME dans laquelle tu es éditée ?  

J’ai découvert les éditions Poussière de Lune via une connaissance. J’ai eu l’occasion par la suite d’échanger avec un de leurs auteurs et de découvrir son œuvre qui m’a beaucoup plu. Quand j’ai eu terminé mon tapuscrit, j’ai décidé d’envoyer mon roman à quelques ME, principalement des petites structures. Je me disais qu’il y avait peu de chance pour qu’il soit accepté voir même lu dans les grandes maisons d’éditions, tant ils croulent sous les manuscrits. Sur les dix éditeurs que j’avais sélectionné, quatre m’ont répondu positivement.

Peux-tu nous parler de tes projets à venir? 

Je suis actuellement en train d’écrire le préquel de mon ouvrage « Les naufragés du temps ». L’intrigue se déroulera 50 ans auparavant et sera centrée sur les personnages secondaires du premier roman, dont Jacob, le gardien du refuge des cœurs perdus. J’y raconte entre autres le déclin de la ville d’Espérance qui, à l’époque, était tout un lieu tout à fait normal. Il y aura également des révélations supplémentaires sur un mystère qu’on pensait résolu. Les deux romans seront totalement indépendants, mais ils se complèteront l’un l’autre.

As-tu un petit mot pour conclure cette interview à nos lecteurs ? 

J’espère que cette interview vous a plus et que je vous ai donné l’envie de vous perdre dans
les brumes de la ville d’Espérance.

J’espère que cet entrevue t’a donné envie de découvrir Lidia et son univers fantastique. Tu peux la retrouver sur ces différents réseaux, notamment Instagram, au salon du livre de Wallonie en octobre 2022.

Tu peux également me suivre sur Instagram et découvrir Lidia et son univers autrement.

Ru

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Publié dans Interviews

Interview Romane Scott

Bonjour à tous et toutes,

On se retrouve aujourd’hui pour que je vous fasse découvrir une auteure dont j’ai aimé tous les écrits, jusqu’à présent. Elle écrit plusieurs sous-genre de la romance : Les coeurs pourpres : de la romance fantastique et Liés par le secret de la dark romance. Pour en savoir plus sur l’auteure; continuez votre lecture.

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Publié dans Magasine, Mes avis

L’Indé Panda

Chers lecteurs et lectrices,

On se retrouve aujourd’hui pour inaugurer une nouvelle catégorie sur ce blog, la catégorie Magazine, L‘Indé Panda est le premier magazine dont je vais vous parler ici.

Logo

Mais qu’est-ce que c’est l’indé Panda ? C’est un magazine numérique gratuit, qui rassemble des nouvelles d’auteurs indépendants. Une fois par an, un appel à textes est lancé, les textes reçus sont distribué anonymement au comité de lecture qui sélectionne entre huit et douze nouvelles par numéro.

J’ai découvert ce magazine par l’intermédiaire d’Iléana Métivier que je vous ai déjà présenté : Interview de Iléana Métivier (saga Terre noyée) ainsi que le premier tome de sa saga Terre Noyée qui partageait un appel à chroniqueurs pour le numéro 11. Un numéro était publié tous les 4 mois. A partir de maintenant, il sera publié 1 fois par an, le 01 octobre à la date anniversaire du magazine, qui a 5 ans.

Pour en savoir plus, je vous invite à continuer votre lecture car j’ai eu la chance de pouvoir poser des questions aux personnes directement concernées.

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Publié dans Interviews

Interview d’Agathe Karella

Chers lecteurs et lectrices,

On se retrouve aujourd’hui pour découvrir l’auteure Agatha Karella, qui a entre autre écrit le premier tome de la saga Les éphémères, Discordance, en autoédition. Retrouvez ce roman chroniqué de 350 pages que j’ai reçu en service presse via le site Simplement.pro.

Belle découverte de cette auteure !

Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours ?

Je suis l’autrice de plusieurs romans : un suspense psychologique intitulé Zones d’ombre, et la trilogie Les Éphémères, une saga dystopique. J’ai également créé Mon Carnet d’Écrivain, un outil pratique pour aider les auteurs dans la préparation de leur roman (traduit en anglais et en espagnol). Et je propose, sur mon site internet agathekarella.com, une formation sur l’art d’écrire pour ceux qui souhaitent un regard bienveillant et formateur sur leur écrit et peaufiner leur style d’écriture.

J’ai suivi des études littéraires en français et en anglais puis me suis tournée vers l’enseignement. Depuis le début de ma carrière, il y a plus de 15 ans, j’ai enseigné dans tous les niveaux de la maternelle à l’élémentaire, et durant de nombreuses années au sein de quartiers défavorisés. Ce parcours m’a enrichie sur bien des plans. Côté perso, j’ai 38 ans et je vis à Nantes avec mon mari et nos trois enfants âgés de 8 ans, 6 ans et 16 mois.

Quels sont tes auteurs et livres préférés ?

Je me plais à lire tous les genres, tous les styles et toutes les époques. Je n’ai pas d’auteurs ou de livres préférés. Je peux tout de même citer Raison et Sentiments de Jane Austen que je relis régulièrement. Mes dernières lectures : La Tresse de Laetitia Colombani, La Passe-Miroir de Christelle Dabos, Petit Pays de Gaël Faye et La tristesse des éléphants de Jodi Picoult.

Je lis également beaucoup de livres de non-fiction. J’aime découvrir et explorer des sujets qui me sont inconnus ou approfondir ceux qui me passionnent. Je me définis d’ailleurs comme une « autrice exploratrice ». Je lis des essais (américains principalement) sur l’écriture mais aussi sur la gestion du temps, l’organisation, le bonheur… The One Thing de Gary Keller est particulièrement intéressant pour apprendre à prioriser ses activités et mener à bien ses projets. Ma dernière acquisition : Sunday, Monday, Happy days de Sarah Allart.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire et où puises-tu ton inspiration ? Quelle est ta relation à l’écriture? Est-ce que tu vis de l’écriture?

J’écris depuis l’enfance. J’ai imaginé ma première histoire dans un petit carnet à fleurs à l’âge de 9 ans. J’ai récidivé vers 15 ans en remplissant un cahier de collégienne d’une histoire à suspense que j’ai fait lire à toutes mes copines. Je leur avais même demandé de compléter une fiche à la fin de leur lecture pour me faire leurs retours. J’ai mis de côté cette passion quelques années (études, enfants…) et m’y suis remise sérieusement il y a trois ans.

Je puise mon inspiration dans mon quotidien, dans le monde qui nous entoure et surtout dans mon imaginaire. Je ne manque jamais d’idées !

Cette année, je suis en congé parental pour la naissance de mon petit 3e. Je reprendrai le chemin de l’école à mi-temps à la rentrée prochaine et conjuguerai avec passion mon métier d’enseignante et l’écriture de mes prochains romans.

Écris-tu tous les jours ? As-tu des routines d’écriture ? Qu’est-ce qui t’a motivé à t’auto-éditer ? As-tu pensé à l’édition plus « classique » ?

J’écris tous les jours, weekends et jours fériés compris ! J’ai l’habitude de compter mes mots et la durée de mes sessions d’écriture. C’est très utile pour constater son avancée au jour le jour et garder intacte sa motivation. J’écris pendant les siestes du petit et l’école des grands. Et je m’octroie des séances d’écriture le soir lorsque tout le monde dort. Pour une gestion efficace du temps, j’utilise la technique Pomodoro.

Pour la phase de préparation de mes romans, j’utilise Mon Carnet d’Écrivain et je rédige ensuite mon premier jet directement sur ordinateur.

Quand j’ai commencé à écrire, je ne connaissais pas l’auto-édition. J’ai donc proposé mon premier manuscrit à quelques éditeurs traditionnels. J’étais aux anges quand j’ai reçu deux contrats d’édition ! J’ai pris le temps d’étudier les propositions et ai découvert certains aspects qui m’ont surprise. En me renseignant sur l’univers de l’édition et la chaîne du livre, j’ai découvert un autre monde. Celui de la liberté et de l’indépendance. J’ai rencontré des auteurs indépendants formidables et ai rapidement compris que c’était la voie que je voulais suivre. J’ai donc préféré refuser les propositions reçues. Je vis depuis une aventure prenante mais passionnante, plus rémunératrice et plus respectueuse du travail de l’auteur. Je suis fière de ce choix et ne le regrette aucunement.

Les Éphémères est une saga dystopique. Est-ce un style que tu aimes lire ? et ou écrire ?

J’aime lire et écrire dans différents genres et la dystopie en fait évidemment partie. Hunger games ou Divergente comptent parmi les sagas qui m’ont initiée à ce genre. Et 1984 de George Orwell est évidemment un must en la matière.

J’affectionne particulièrement ces histoires très proches du réel, réalistes même, mais qui font appel à l’imaginaire et donnent à réfléchir sur notre présent et notre avenir.

Comment est née cette histoire ? Peux-tu nous la pitcher ?

Cette histoire est née il y a quelques années, un été en vacances à peu près en même temps que celle de Zones d’ombre, mon premier roman. L’idée de faire varier un élément de notre monde réel me plaisait beaucoup et je suis fascinée par le temps. Mais j’avais encore besoin de mûrir ce projet.

J’ai donc préféré écrire la seconde idée qui me trottait dans la tête. Zones d’ombre nous embarque dans la peau de Marcus, prêt à tout pour éclaircir le trouble passé de sa femme Norah devenue subitement amnésique. Ce roman à suspense est sorti en mai 2019 et il continue à conquérir de nombreux lecteurs enthousiastes en France comme à l’étranger, notamment au Canada.

J’ai laissé germer l’idée des Éphémères en arrière-plan pendant quelques temps. Mais j’avais le titre dès le départ ! Je me suis lancée dans l’écriture du tome 1 pendant ma grossesse et je ne m’arrête plus depuis 😉

La trilogie raconte l’histoire d’Orion, un jeune Éphémère. Il s’agit du nom donné à une partie de la population qui grandit et vieillit sept fois plus vite que les individus normaux à cause d’un dérèglement génétique inexpliqué. Orion va devoir braver les interdits, trouver sa place, vivre tout simplement, dans une quête semée d’embûches, d’aventures et d’émotions.

Peux-tu nous parler de tes projets à venir?

Le tome 2 des Éphémères sortira en juillet prochain et le tome 3 à l’automne.

Je fourmille d’idées qui ne demandent qu’à être couchées sur le papier mais le temps me manque. Je ne suis pourtant pas une Éphémère… quoi que 😉

Mes futurs projets sont nombreux et variés. Une seconde formation basée sur l’élaboration de scénarios riches et cohérents est en préparation ainsi que divers guides pratiques à destination des écrivains. Et des romans, toujours plus de romans !

Je suis présente sur les réseaux sociaux et tiens informée ma communauté au travers de ma newsletter. Pour ne rien rater de mon actualité, de mes sorties et de mes projets, n’hésitez pas à m’y rejoindre…

As-tu un petit mot pour conclure cette interview à nos lecteurs ?

Sans ses lecteurs, un écrivain n’est rien. Sans vous, je ne suis rien. Je me nourris de vos retours, de vos encouragements, de vos petits mots. Merci pour votre enthousiasme, votre confiance et votre amour. Merci à toi Ynoowe. Et à très vite pour d’autres aventures livresques !

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Interview de Amélie Bibeau

Chers lecteurs et lectrices,

Aujourd’hui, on se retrouve pour une interview, celle d’une auteure québécoise, qui a entre autres écrit un roman (qui sera une saga) « La légende du Wendigo » publié chez Victor et Anaïs au Québec et chez Bande à part, outre-mer, en Belgique.

Partons ensemble à la découverte de cette auteure.

Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours (études, métier, parcours, …) ?

Je suis une auteure qui se spécialise pour la jeunesse et la maman d’un garçon de 7 ans nommé Noé (oui, comme le personnage principal de La Légende du Wendigo). Je suis amoureuse d’un homme hilarant qui fait de la lutte spectacle (catch). Nous habitons à Sherbrooke, une ville située au Québec dans une magnifique région que l’on appelle les Cantons-de-l’Est. J’ai étudié en Lettres françaises, plus spécifiquement les 17e et 18e siècle français, avant de me découvrir une passion pour la littérature jeunesse et tout particulièrement pour celle pour les adolescents. J’ai publié mon premier roman en 2010 et aujourd’hui, j’en suis à mon quinzième roman publié. J’ai également été libraire, réviseure et critique de romans pour la jeunesse.

Tu es donc Canadienne ? Peux-tu  nous parler de ton parcours avec les maisons d’édition ?

Au Québec, le monde de l’édition est très différent du reste du Canada. Ici, ce sont les auteurs qui envoient leurs manuscrits directement à l’éditeur qui lui, accepte ou refuse de le publier. Pour mon premier roman, j’ai reçu 4 refus et une acceptation. À partir de ce moment-là, cet éditeur a publié tous les romans que je lui ai soumis. En 2020, au tout début de la pandémie, cet éditeur a fermé ses portes et les Éditions Victor et Anaïs m’ont contactée pour rééditer mes romans. Cela fait maintenant un an que je travaille avec eux et nous avons plusieurs projets en cours. En janvier 2021, j’ai appris que les Éditions Bande à part souhaitait publier l’un de mes romans en Europe…

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire et où puises-tu ton inspiration ? Quelle est ta relation à l’écriture? Est-ce que tu vis de l’écriture? 

Je suis née avec ce désir. C’est plus qu’un désir, c’est un besoin. Déjà, à 4 ans, j’étais impressionnée par le code qui permettait de raconter des histoires. L’alphabet… À 10 ans, je rédigeais mon journal intime. J’ai toujours voulu écrire et en vivre. Ce rêve n’est pas encore accompli. J’ai un autre job à temps plein.

Pourquoi écrire de la jeunesse ? Est-ce un style que tu aimes lire ? et ou écrire?

Écrire pour la jeunesse est magique. Tout simplement. C’est une mission. Donner le goût de lire aux jeunes… Voyager dans l’imaginaire. Vivre à cent mille à l’heure. Découvrir la vie, avec eux. C’est un privilège. Je dirais que 75% de ma bibliothèque est constituée de livres jeunesse. J’en écris, mais j’en lis beaucoup.

Comment est née l’histoire « La légende du Wendigo ? Peux-tu nous la speecher ? 

À la base, c’est une commande de mon éditeur. J’écrivais uniquement pour les adolescents, mais il m’a lancé l’idée d’écrire un roman pour les plus jeunes, inspiré d’un jeu de société. J’ai un fils de 7 ans qui me réclamait un livre de son âge, alors j’ai décidé d’accepter le projet. Je suis allée acheter le jeu, on a joué et j’ai commencé à réfléchir à une histoire intéressante. Par la suite, j’ai communiqué avec l’éditeur du jeu et on a fait un remue-méninge ensemble.

Si tu as consulté des ouvrages ou articles, regardé des vidéos, vu des documentaires et émissions, peux-tu nous les communiquer, autour de la légende ?

J’ai surtout lu des articles sur le Web et visionné beaucoup de légendes sur YouTube. J’ai aussi lu un document sur le scoutisme.

Peux-tu nous parler de tes projets à venir?

Il y en a beaucoup. Au Canada, j’ai deux séries pour ado. Une qui est en cours et une autre, à paraître. Aussi, je travaille sur un album jeunesse en lien avec un autre jeu de société. La Légende du Wendigo se poursuit et il y aura trois tomes. J’aimerais continuer d’écrire des romans sur les légendes. J’ai aussi une nouvelle série jeunesse en cours d’écriture pour les 6 ans et plus. Un projet très emballant avec une co-auteure, mais je ne peux pas en parler encore.

As-tu un petit mot pour conclure cette interview à nos lecteurs ?

La Légende du Wendigo est ma première série jeunesse qui est publiée ailleurs qu’au Canada. C’est vraiment tout un honneur pour moi de savoir que mes petits scouts voyagent…



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Interview Mélie Sand

Bonjour à tous et toutes,

Chers lecteurs et lectrices,

Aujourd’hui, on se retrouve pour une interview dans le cadre de #unjourunauteur. Le concept est assez simple. Certains dimanche je mets un auteur et son travail en valeur sur tous mes réseaux : présentation, interview pour le blog, chronique, live … Ici, c’est Mélie Sand qui se prête au jeu.

Découvrez la dans les lignes à venir !

Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours (études, métier, parcours, …) ?

Comme beaucoup, mon parcours est un petit peu sinueux. Après des études scientifiques, j’ai obtenu un 3e cycle en gestion de l’environnement et comme je ne trouvais pas de travail dans le domaine qui me plaisait, j’ai passé le concours de professeure des écoles. Métier que j’ai exercé pendant presque 20 ans avant de démissionner pour suivre mon mari en Normandie. Aujourd’hui, j’effectue des vacations, c’est à dire des remplacements dans différents établissements.

Tu es franco-suisse ? Y a-t-il une différence dans le monde de l’édition ? 

Je ne connais pas bien, voire pas du tout, le monde de l’édition en Suisse. Tout ce que je peux dire, c’est que Joël Dicker va fonder sa propre maison d’édition… Plus sérieusement, j’ai passé toute ma vie en France. Même si mes origines et ma culture appartiennent à la Suisse, je suis restée dans mes habitudes françaises et lorsqu’il a s’agit de me faire publier, je me suis tout naturellement orientée vers des maisons françaises.

 Quels sont tes auteurs et livres préférés ?

Je lis un peu de tout, mais essentiellement du young adult car je trouve les histoires très rythmées, très touchantes aussi. Mes auteurs fétiches, et il y en a beaucoup, sont Victor Dixen, Amy Engel, Maryssa Meyer, Jessica Brody, Joël Dicker, Maxime Chattam, Harlan Coben, Raymond Khoury et beaucoup d’autres. Après, chez les auteurs classiques, j’aime énormément Émile Zola, Arthur Rimbaud, Guillaume Apollinaire, Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle.

Quant à mes livres préférés, la liste est longue. Très longue ! Alors je vais plutôt te parler des derniers que j’ai lus et qui m’ont touchée : la trilogie de science fiction Inoubliable, la saga fantasy fantastique Carnaval, la romance Une semaine 7 lundis et le thriller Le manuel du serial killer. Sinon, bien sûr, j’ai adoré lire, en son temps, les séries : Les chroniques lunaires, Divergente et Twilight.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire et où puises-tu ton inspiration ? Quelle est ta relation à l’écriture? Est-ce que tu vis de l’écriture? 

J’ai toujours plus ou moins écrit. Adolescente, c’était des poèmes. Et lorsque je suis devenue maman, j’ai eu envie d’écrire des romans. Je ne savais pas trop où ça allait me mener. Je ne savais même pas si je serais capable d’aller jusqu’au bout. Et puis au fur et à mesure, j’ai pris confiance en moi. Aujourd’hui, écrire est devenu une nécessité. Il y a trop d’histoires dans ma tête et c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour les faire sortir. 

Mon inspiration se puisse dans tout ce qui m’entoure. Ça peut venir des anecdotes racontées par des proches, cela vient aussi de ce que je lis, de ce que je vois autour de moi ou à travers les medias. Ce que j’aime surtout, c’est transmettre des émotions. 

Je peux passer de longues périodes sans écrire. C’est là que se tissent mes histoires. Certaines ne donnent rien, d’autres s’entrecroisent… Quand je décide finalement d’allumer mon ordinateur, c’est souvent encore le fouillis  dans ma tête. Écrire me permet d’ordonner tout ça. 

J’aimerais un jour pouvoir vivre de l’écriture, c’est même mon rêve. Mais en attendant je m’accroche et le métier de prof me permet d’avoir du temps pour me consacrer à ce double travail.

“The goose game” a rejoint la collection “Suspense”. Il s’agit d’un young thriller qui est sorti en numérique et en broché chez les éditions Heartless. Est-ce un style que tu aimes lire ? et ou écrire?

J’aime lire de tout mais mon style préféré reste la dystopie. En ce qui concerne l’écriture, j’aime écrire de tout aussi. The Goose Game est le seul thriller que j’ai écrit. Je me suis essayée à différents genres : l’urban fantasy, le conte, la dystopie et plus récemment la romance avec J’ai demandé la Lune qui a remporté le concours #deviensjeuneauteur organisé par les éditions Pocket Jeunesse et qui est sorti en numérique aux éditions 12-21.

Comment est née l’histoire cette histoire ? Peux-tu nous la speecher ?  

The Goose Game est né à l’occasion d’une partie de jeu de l’oie avec mes enfants au cours de laquelle on s’était imaginé vivre les aventures du plateau. 

The Goose Game est avant tout une histoire de vengeance. Les épreuves comme les règles du jeu sont orchestrées pour que chaque participant reçoive sa sentence. Et derrière toute cette organisation, il y a un maître du jeu. Machiavélique. Au départ, le groupe d’adolescents pense participer à un défi comme il en existe parfois sur les réseaux sociaux. Mais de fil en aiguille, ils vont s’apercevoir que derrière le jeu, se cache un terrible serial killer. 

Quels sont tes sources d’inspiration autant au point de vue de l’histoire, que de l’ambiance ?  

A l’époque où j’ai écrit The Goose Game, j’étais très fan de la série Pretty Little Liars. Et très vite, ce genre d’ambiance s’est imposé dans mon scénario. Je voulais instaurer un climat de suspicion entre chacun des participants. Je voulais également que personne ne sache, le lecteur compris, qui se cachait derrière le masque de l’oie.

Si tu as consulté des ouvrages ou articles, regardé des vidéos, vu des documentaires et émissions, peux-tu nous les communiquer? 

J’ai repris les règles du jeu de l’oie mais pour le reste, tout vient de mon imagination.

Peux-tu nous parler de tes projets à venir? 

Après la période que nous venons de vivre, la crise sanitaire, au cours de laquelle je n’ai pas beaucoup écrit, j’ai eu l’envie de développer une saga dystopique mettant en scène différents monde. Le premier tome est en cours d’écriture. Il parlera des réseaux sociaux et de la poésie, voilà ce que je peux en dire pour le moment.

Sinon deux de mes manuscrits sont à l’étude dans des maisons d’édition. Le premier concerne une revisite de conte, celui de Blanche-Neige. Quant au second, il s’agit d’un roman mêlant à la fois romance et science-fiction. Je croise les doigts pour que ces projets voient le jour dans un avenir proche.

As-tu un petit mot pour conclure cette interview à nos lecteurs ? 

Déjà, j’aimerais te remercier et remercier tous les gens qui nous écoutent et liront cette interview. Le métier d’écrivain est un métier difficile dans lequel la confiance en soi est souvent remise en question. Alors merci d’être là pour soutenir les auteurs et leur travail. Tous ceux qui se sont confrontés un jour à l’écriture savent que le chemin est long, semé d’embûches, et qu’il faut s’accrocher. Alors, quand on réussit à capter l’attention des lecteurs et des blogueurs, c’est une récompense en soi. Alors merci !

Retrouvez nous le dimanche 23 mai à 16h sur Instagram pour un live interview où vous pourrez poser vos questions à l’auteure

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Interview de Séléna Swan

Chers lecteurs et lectrices,

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir le monde de Séléna Swan, ecrits.lunaires sur Instagram. Jeune autrice qui fait ses débuts sur la plate-forme Wattapad, elle a écrit un récit historique romancé « Eblouie par le soleil : intrigues à la Cour de Louis XVI qu’elle nous propose en auto-édition. Retrouvez ma chronique : Eblouie par le soleil par Séléna Swan.

Bonne lecture !

Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours (études, métier, …) ?

Je m’appelle Séléna, j’ai 17 ans et je suis actuellement en terminale générale, avec un cursus littéraire. Je projette de m’orienter l’an prochain vers une licence « métiers du livre » qui me permettra de travailler plus tard dans l’édition. Je suis passionnée d’histoire et de littérature, mais j’aime en vérité tout ce qui touche à la culture, que ce soit la musique, la danse ou encore le théâtre !

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire et où puises-tu ton inspiration ? Quelle est ta relation à l’écriture? Est-ce que tu vis de l’écriture? 

J’ai découvert le plaisir d’inventer des histoires dès la classe du CP et je n’ai cessé, depuis, d’écrire des ébauches d’intrigues plus ou moins structurées. C’est seulement en 2016 que j’ai découvert la plateforme d’écriture Wattpad et que j’ai été pour la première fois confrontée à des lecteurs. Depuis, j’ai sauté le pas et je me suis tournée vers l’auto-édition pour diffuser mes écrits à un public plus large. Je ne vis pas de l’écriture et ce n’est pas un objectif, car je ne veux pas me mettre la pression. Ecrire est une passion et je ne veux pas considérer cela comme un travail ! ^^

Pourquoi écrire un récit historique romancé ? Est-ce un style que tu aimes lire ? 

Je n’avais jamais lu de romance historique avant d’écrire Eblouie par le Soleil, tout simplement parce que j’ai beaucoup de mal avec la romance trop fleur bleue (et j’avoue qu’à l’époque, j’avais de nombreux préjugés sur la romance, que j’assimilais toujours à des histoires « clichées ». Mon avis a évolué depuis, et heureusement !). C’est donc seulement ces dernières années, que je me suis penchée sur les romances historiques (notamment celles de chez Gloriana Editions). J’aimerais en lire davantage dans les prochains mois, pour bien cerner les codes de ce genre et soutenir les auteurs qui se sont lancés dans une aventure similaire à la même.

Comment est née cette histoire ? Peux-tu nous la speecher ?

L’idée m’est venue par hasard, lors d’une heure de permanence bien ennuyante, quand j’étais en quatrième. J’avais depuis toujours apprécié l’époque de Louis XIV dans les romans et les films, surtout depuis que j’avais vu la comédie musicale Le Roi-Soleil. Eblouie par le Soleil raconte l’histoire d’une villageoise lambda du Tiers-Etat qui, à la suite d’un qui-pro-quo, est invitée à Versailles sous l’identité d’une noble. Bientôt mêlée à un complot, elle va devoir faire un choix entre retrouver sa vie d’avant ou rester aux côtés du roi, au risque d’être démasquée. Jeux de séduction, jalousies et meurtres viendront rythmer son séjour à la Cour, ce qui ne s’annonce pas de tout repos !

Quel est le personnage auquel tu t’identifies et pourquoi ? Quel est ton personnage préféré?  

Lorsque j’ai écrit le premier jet de ce roman, à l’âge de treize ans, je me suis beaucoup identifiée à Lise. Je la voulais à la fois sensible et intrépide, ce qui n’a pas manqué de la mettre dans des situations incongrues. J’ai aimé me jouer de sa naïveté et de son innocence, due à son jeune âge. Pourtant, avec plus de recul, j’avoue qu’elle n’est plus mon personnage préféré. Durant la réécriture de l’an dernier, j’ai tenu à insérer le point de vue du roi, et j’ai donc écrit de nouveaux passages. D’abord réticente à l’idée de me mettre dans la peau d’un homme aussi célèbre, j’ai fini par m’attacher à ce personnage. Le poids du pouvoir et de ses sentiments est parfois trop lourd pour lui, et j’ai apprécié rédiger les scènes dans lesquels il dévoile un visage plus humain et moins sérieux.

Quels sont tes sources d’inspiration autant au point de vue de l’histoire, que de l’ambiance ?  

Si tu as consulté des ouvrages ou articles, regardé des vidéos, vu des documentaires et émissions, peux-tu nous les communiquer ? 

 Au cours de la rédaction, que ce soit pour la première édition ou la nouvelle, j’ai appuyé mes écrits de nombreuses recherches. J’ai lu des dizaines de livres se déroulant à cette époque, j’ai accédé à des archives en ligne pour imaginer l’état du château en 1683, j’ai regardé des reportages (surtout « Secrets d’Histoire » et « Sous les jupons de l’Histoire ») et des œuvres cinématographiques (dont la merveilleuse série Versailles !). J’ai également eu la chance de me rendre sur place, à Versailles, pour décrire au mieux les pièces et les jardins de ce palais magnifique. 

Peux-tu nous parler de tes projets à venir? 

Je suis actuellement en train d’écrire un nouveau roman historique se déroulant également au XVIIème siècle, mais un peu plus tôt : en 1664, lors des débuts de règne de Louis XIV. Ce sera un livre moins centré sur lui, puisque la protagoniste évoluera au sein d’une troupe de théâtre, dirigée par un célèbre dramaturge français… (mais je n’en dirai pas plus, le reste est un secret haha !)

As-tu un petit mot pour conclure cette interview à nos lecteurs ? 

S’il fallait donner une conclusion à cette interview, je dirais qu’il ne faut jamais s’auto-censurer. Nombreux sont ceux qui ont des idées d’histoires, mais qui n’osent pas se lancer par peur de ne pas être légitimes. Je peux assurer que lorsque j’ai commencé à écrire mon histoire à treize ans, je n’imaginais pas qu’elle finirait par être disponible en librairies. Ce n’est pas l’âge ou les études/travail qui importent, mais la détermination et l’envie d’aller jusqu’au bout. Si l’édition classique est encore difficile à atteindre, l’auto-édition m’a permis de me faire une place au sein de la communauté des écrivains, et je me sens désormais légitime et comprise au milieu des autres auteurs. La preuve : je n’aurais jamais pensé donner ce genre d’interview lors de mes débuts 🙂 !

Bref, croyez en vos rêves et vous verrez, ils se réaliseront. Merci encore Emilie pour ta confiance, j’espère vivement que mon roman t’a plu ❤

Je tiens à remercier Séléna pour le temps et la confiance qu’elle m’a accordée. En plus de cette interview : retrouvez-nous en live sur Instagram le dimanche 21 à 18h pour aborder plus en profondeur de son univers. Elle inaugure ce pend interview du blog que je voulais développer. Si vous avez des questions, n’hésiter pas à nous les poser.

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Interview de S.T Blake

Chers lecteurs et lectrices,

Je vous propose d’apprendre à connaitre S.T. Blake, autrice suisse de Gabriel Paulsen, tome 1, l’illusionniste, du fantastique horrifique, que j’avais adoré. Installez-vous confortablement.

Bonne lecture!

Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours (études, métier …) ?

Je m’appelle Sarah, je suis auteure et scénariste et je vis à Genève en Suisse. J’ai fait des études de cinéma et j’ai travaillé longtemps dans le domaine des jeux vidéo et maintenant je travaille pour la TV et le cinéma.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire et où puises-tu ton inspiration ? Quelle est ta relation à l’écriture? Est-ce que tu vis de l’écriture? 

J’écris depuis toujours, mais j’ai envisagé l’écriture comme métier quand j’avais environ 15 ans. J’adore écrire, c’est ma plus grande passion dans la vie (même si j’en ai d’autres). Je vis de l’écriture, même si ce n’est pas toujours le cas, c’est irrégulier, cependant j’ai l’immense chance de pouvoir considérer l’écriture comme mon job principal.

Pourquoi écrire du fantastique horrifique ? Est-ce un style que tu aimes lire ?

Le fantastique est mon genre préféré et l’horreur n’est pas loin derrière. J’adore lire des romans fantastiques et d’horreur. Je suis une passionnée des genres de l’imaginaire en général, mais je lis de tout.

Comment est née cette histoire ? Peux-tu nous la speecher ?

L’histoire de Gabriel Paulsen est née d’une certaine obsession que j’ai pour un jeu vidéo qui s’appelle Gabriel Knight : Sins of the Fathers, mais pas seulement. À la même époque, nous regardions souvent avec des amis une émission télévisée de chasseurs de fantômes qui s’appelle Ghost Adventures. Je crois qu’après ça, mon cerveau a fait des liens étranges ! Pour les romans, certaines lectures comme le Costume du mort de Joe Hill ou Les dossiers Dresden de Jim Butcher m’ont sûrement influencée également.

L’Illusionniste est donc le premier tome de la série Gabriel Paulsen. Le protagoniste est un écrivain alcoolique qui a quelques problèmes avec lui-même, les autres, l’alcool et son travail. Il cherche toujours des raccourcis dans la vie et il va bientôt comprendre qu’on ne peut pas toujours s’en sortir sans payer un peu de sa personne.

Quel est le personnage auquel tu t’identifies et pourquoi ? Quel est ton personnage préféré?

Je ne m’identifie pas vraiment à mes personnages et en même temps ils font tous partie de moi. Celui de qui je suis le plus proche est quand même Gabriel (même si je ne bois pas et que j’ouvre mon courrier tous les jours).

J’aime particulièrement travailler sur certains de mes personnages secondaires, comme Stefanie ou Prescott.

Hors Gabriel Paulsen, quel est le personnage auquel tu t’identifies et pourquoi ? Quel est ton personnage préféré?

Cette question est trop difficile ! J’aime les méchants et les personnages ténébreux. Je me rends compte que souvent je préfère les personnages secondaires. Mais sinon, j’aime beaucoup les héroïnes et héros d’urban fantasy. Ils sont souvent sombres et intelligents et surtout ils savent se battre ! Je ne lis pas beaucoup de séries dans le genre, car le marché étant saturé on trouve du bon et du moins bon et je ne suis pas une grande fan de romance déguisée, cependant j’aime beaucoup les personnages de Mercy Thompson, MacKayla Lane et Harry Dresden.

Quelles sont tes sources d’inspiration autant au point de vue de l’histoire, que du cadre presque magique de ces îles ainsi que les crimes? 

Rien en particulier et tout. Le nord de l’Europe m’attire beaucoup. Le froid, la brume, la mer… Je me suis dit que je voulais écrire quelque chose qui s’y passerait, mais dans mon pays à moi, dans mon univers, selon mes règles.

Pour l’histoire, j’ai choisi le genre d’ambiance sombre que j’aime créer (et ça risque de devenir encore plus sombre au fil des tomes). Les années 90 et l’esthétique de l’époque me tenaient également à cœur. C’est la naissance des grandes séries de fantastique/urban fantasy comme X-Files ou Buffy qui ont ouvert la voie à des monuments du genre comme Supernatural ou plus récemment Stranger Things.

Si tu as consulté des ouvrages ou articles, peux-tu nous les communiquer ? 

J’ai lu beaucoup de fiction et j’ai beaucoup trainé sur internet. Mais il y a deux livres documentaires que j’ai lus en écrivant L’Illusionniste et ce sont : Manuel du malfaiteur et Un Magicien chez les Médiums de Harry Houdini.

Peux-tu nous parler de tes projets à venir? 

Je travaille à la suite de Gabriel Paulsen que je pense sortir avant l’été. Et parallèlement, j’étoffe sur mon blog l’univers Fièvre et Ténèbres dont font partie la série Gabriel Paulsen ainsi que d’autres romans en ce moment en préparation. J’ai écrit une nouvelle qui se déroule dans cet univers, L’Île de Key, qui est disponible gratuitement et que vous pouvez retrouver avec Fièvre et Ténèbres sur mon site internet.

As-tu un petit mot pour conclure cette interview à nos lecteurs ? 

J’espère avoir mérité votre attention et je vous souhaite de terrifiantes lectures !

Retrouvez ma chronique Gabriel Paulsen – tome 1 : l’illusionniste par S.T Blake et foncez vers ce monde fantastico-horrifique.

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Interview de Maryline Gavériaux-Georges

Bonjour à tous et toutes, chers lecteurs et lectrices,

Il y a quelques semaines, je vous parlais de Paré à déphasser ? Marilyne Gavériaux-Georges, que j’avais adoré. Aujourd’hui, je vous propose de lire l’interview que l’autrice m’a accordé. Je tiens à la remercier pour le temps et la gentillesse dont elle a fait part.

Bonne lecture

Pouvez- vous nous parler de vous et de votre parcours (études, métier, …) ?

Après le bac, j’ai fait 2 ans de prépa pour devenir ingénieure mais finalement, j’ai choisi de devenir prof (de maths), un métier qui a de nombreux inconvénients, mais l’avantage est de pouvoir un peu organiser son temps de travail comme on l’entend. Surtout quand on a 3 enfants… Difficile donc de se partager entre sa vie de famille, le travail, et l’écriture. Je regrette souvent de ne pas avoir des journées de 48 heures !

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire et où puisez-vous votre inspiration ? Quelle est votre relation à l’écriture? 

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai eu toujours un livre (voire plusieurs!) à la main. L’envie d’écrire à mon tour date de l’adolescence. Mes premiers écrits sont partis à la poubelle, hélas! mais, il y a 5 ans, j’ai retrouvé une amie d’enfance qui venait de publier. Ce fut l’étincelle qui ranima la flamme. Son expérience m’a remise à l’écriture et mon premier roman, Alya, tome 1 d’une trilogie, est paru six mois plus tard. Un grand merci à elle, qui compte parmi mes fidèles lectrices.

Ecrire est pour moi un vrai plaisir, et aussi un échappatoire. Les idées fourmillent dans ma tête, tellement que parfois j’en oublie faute d’avoir pu les noter ! J’éprouve un grand plaisir à concevoir les univers dans lesquels évoluent mes personnages, c’est dépaysant, à mon sens.

Comment est née cette histoire ? Pouvez-vous nous la speecher ?

Paré à déphaser? est mon septième roman. Un matin, je me suis réveillée avec cette idée de voyage instantané qui nous ouvrirait les portes de tout l’univers, un progrès logique. En même temps, je suis toujours révoltée de voir ce que l’homme fait subir à sa propre planète, de là est née cette dystopie, avec le personnage du tyran, tout puissant grâce au brevet qu’il détient, et logiquement, celui de Valentin, à la tête de la rébellion. Le personnage de Kathleen est venu ensuite, il me fallait quelqu’un pour faire le lien. Cette jeune surdouée qui découvre le revers du monde dans lequel elle a grandi et qui choisit de se battre contre la tyrannie s’est ensuite imposée comme personnage principal. Elle change beaucoup et je suis fière de son évolution tout au long du livre.

Quel est le personnage auquel vous vous identifiez et pourquoi ? Quel est votre personnage préféré? 

Je laisse, parfois inconsciemment, une partie de moi dans chacun de mes personnages, mais je ne m’identifie à aucun. Ils sont parfois ce que j’aurais aimé être, parfois le contraire. Dans ce livre, Kathleen et Valentin sont bien entendu mes préférés, mais j’ai une tendresse particulière pour Igor aussi.

Quels sont vos sources d’inspiration autant au point de vue de l’histoire, que du cadre ainsi que les notions scientifiques? 

Tout m’inspire, de mes études à mes lectures, parfois anciennes, autant que les films (l’un de mes fils est fan de Star Wars). Parfois, un simple reportage au journal peut me donner une idée, mon imagination fait le reste. Il suffit souvent de bien peu de choses pour m’inspirer. (OUI une fan de Star Wars ^^)

Si vous avez consulté des ouvrages ou articles, pouvez-vous nous les communiquer ?

Non, je n’ai pas consulté d’ouvrage en particulier. Ma formation a été très scientifique et, même si elle date un peu, c’est sur elle que je me suis appuyée pour le prologue, en particulier, et la description du déphasage. Je suis sûre que je ne suis pas très éloignée de ce qui existera un jour…

Pourquoi écrire du space-opéra ? Est-ce un genre que vous aimez lire ? 

Ca m’est arrivé d’en lire car je lis un peu de tout, sauf ce qui est trop gore: la vie contient assez d’horreurs à mon goût ! J’aime que mes lectures me fassent voyager, dans tous les sens du terme, donc la SFF m’attire plus. J’ai une nette préférence pour la fantasy toutefois, c’est pourquoi mes premiers romans font partie de ce genre.

Pouvez-vous nous parler de vos projets à venir? 

Deux projets sont en cours, malheureusement un peu au point mort actuellement pour cause de changement professionnel à venir. Le premier est une fantasy épique que j’ai commencée l’année dernière mais sur laquelle je suis un peu bloquée: le début est écrit, la fin est dans ma tête, mais il me manque le milieu… Le second, tout juste entamé, sera encore une dystopie mais sans quitter la Terre cette fois ! L’idée m’en est venue pendant le premier confinement, même si ça ne parle pas du tout de pandémie.

Avez-vous un petit mot pour conclure cette interview à nos lecteurs ? 

Croyez en vos rêves, n’abandonnez jamais. N’ont réussi que ceux qui ont eu l’audace d’oser, et le courage de persévérer 😉

Merci pour ce moment, pour ce partage. Venez découvrir le travail de cette auteure.